Articles avec #magicienne catégorie

Publié le par Maria Do Carmo
Publié dans : #Amour Magique, #sorcière, #magicienne, #Magie Rituel Amour, #envoûtement amour, #magie rouge, #rituels magiques

L'image de la sorcière dans l'inconscient collectif contemporain semble scellée, celle d'une vision assurément négative à tous les niveaux, que ce soit dans ses actions forcément néfastes, dans sa complicité aux côtés du Diable et de ses démons comme assistants, ou bien tout simplement dans sa représentation elle-même souvent hideuse et hors d'âge pour ne pas dire complètement décrépie, voûtée avec l’œil malfaisant en guise de seule expression faciale. Il est vrai que la sorcière n'a pas bonne presse et qu'Halloween n'a pas non plus arrangé son image repoussante et qu'elle est devenue une sorte de symbole mêlant la laideur physique à l'abomination de son esprit malin. Pour autant, même si l'on a tenté, notamment dans des séries télévisées ou certains films, de créer à l'opposé une nouvelle représentation plus élogieuse et sympathique avec la "bonne sorcière", il n'en reste pas moins que si l'on traite un personne de sorcière alors celle-ci n'y verra pas du tout un compliment… Les stéréotypes ont la vie dure et il sera difficile d'inverser la tendance sauf si peut-être l'on se penche sur l'Histoire pour y retrouver quelques vérités oubliées qu'il serait bon de raviver. De même, il faudrait aussi se poser les bonnes questions puisque du côté des hommes le sorcier ne semble bizarrement pas être autant affublé négativement que son homologue féminine, ce qui dénote par les temps de parité qui courent d'un anachronisme surprenant .

Car la sorcière n'a pas toujours été celle que l'on croit. Tout d'abord l'apanage d'exercer la magie était assez bien réparti dans l'antiquité avec les Mystères d'Éleusis où l'ésotérisme des rites liés aux cycles de la nature, des saisons et de la fertilité, mais aussi de la mort et du renouveau. Hommes et femmes participaient et en avaient la charge, il est vrai qu'à l'époque il n'y avait que des prêtres et des prêtresses et que les dieux donnaient à chacun et chacune les pouvoirs de les représenter avec une magie où se mêlaient le jour à la nuit, le Soleil et la Lune, l'alternance du sombre et du lumineux. Ainsi il n'y avait pas à proprement parler de séparation entre la lumière et l'obscurité, mais une alternance naturelle où l'un appelle l'autre dans son cycle répétitif du temps qui passe et des saisons qui s'enchaînent. Bien entendu dans les grandes mythologies la sorcière était présente, que ce soit Circé ou Hécate, leur rôle s'apparente avant tout à semer l'adversité et donc à créer une épreuve à surmonter, que ce soit pour les dieux, pour les héros ou bien aussi pour les simples mortels. Mais la figure de la sorcière humaine investie de pouvoirs maléfiques semble être anecdotique pour laisser la place aux femmes prêtresses, sibylles et autres détentrices de pouvoirs de prémonition ou ordonnatrices de rituels de régénération et de fécondité.

La rupture pourrait venir un peu plus tard, entre les hommes et les femmes se répartissant de manière plus stricte un culte solaire masculin et un culte lunaire féminin, avec à chaque fois une progressive scission dans la répartition des symboles et des pouvoirs associés au fil des temps. Ainsi la prêtresse d'antan se trouva progressivement enfermée dans un rôle plus sombre, nocturne, et donc en proie aux choses cachées ou directement aux prises avec celles-ci. Quant aux hommes, ils se seraient gardé la part royale et solaire du pouvoir en pleine lumière, en pleine force visible créant un monde exclusivement patriarcal, non seulement dans la gestion des affaires de la cité mais aussi au niveau spirituel et religieux en rejetant la part d'ombre comme étant associée à une force négative contraire à la bonne marche des choses. C'est surtout au moyen-âge, pour aller beaucoup plus loin dans le temps, que les femmes ayant un quelconque pouvoir ou savoir (notamment en herboristerie et soins) furent accusées de sorcellerie, c'est-à-dire de jeter des sorts, de collusion avec le Diable ou de participer à des sabbats (réunions secrètes de nuit avec des entités démoniaques). A cette époque il faut surtout y voir une inquisition qui asservit les femmes sous n'importe quel prétexte pouvant les amener au bûcher sous l'appellation générique de "sorcière", une terminologie pratique et floue qui en décima plusieurs dizaines de milliers suite à des procès iniques et très expéditifs après des aveux extorqués sous la torture…

Ne faudrait-il pas plutôt dire, tout comme les hommes le font parfois avec leurs sorciers en les renommant "mages", que les sorcières peuvent aussi se définir comme des magiciennes? Dès lors, la magicienne dispose d'une aura plus lumineuse, à l'égal de l'astre solaire masculin elle rayonne de par une bonté naturelle qui rappelle les festivités des Mystères d'Éleusis en l'honneur de Demeter, car la magicienne est assurément une prêtresse même si sa lumière est encore teintée de celle de la Lune elle n'en est pas moins le reflet féminisé de l'astre solaire, modéré par ses lunaisons et par conséquent certainement plus calme et "réfléchi" par définition. Circé était, notons le en passant, une magicienne et non une sorcière si l'on tient à rester dans les termes exacts, et n'a-t-elle pas finalement rendu visible la vraie nature des hommes d'Ulysse en les transformant en cochons? Tout est assurément une histoire de point de vue… Une chose est certaine, les femmes ayant un certain pouvoir magique ou quelques dons se voient certainement dans le miroir d'une magicienne et non dans celui d'une sorcière si elles regardent leur propre image. D'ailleurs, tout comme les fées, dont la nature profonde ne semble pas totalement humaine, les magiciennes arborent presque toujours une beauté digne d'Aphrodite elle-même, et possèdent aussi ce pouvoir qu'Éros leur a offert sans contrepartie: celui d'ensorceler les hommes. N'est-ce d'ailleurs pas le plus grand des pouvoirs, celui que les hommes ont craint le plus durant les âges sombres des persécutions de l'Histoire?

Tout comme leur beauté les autorise à le faire, les "sorcières-magiciennes" usent de leurs charmes magiques qui ne sont que l'expression naturelle et vivante de pouvoirs réels dont elles sont dotées. Ainsi, les véritables magiciennes brillent-elles d'une lumière intérieure pour en restituer les rayons salvateurs, tout comme le Soleil pourrait le faire ou bien comme les étoiles puisque ce sont aussi des soleils distants, ce qui explique peut-être pourquoi les étoiles leur sont souvent associées (baguettes magiques avec une étoile, robes constellées, poudres lumineuses, etc..). Aujourd'hui les femmes qui disposent de dons se voient avant tout comme des magiciennes même si elles n’en renient pas leurs ascendances de sorcières tout en renonçant au terme qui a été dévoyé par les hommes au fil des temps. Aujourd'hui, la praticienne des Arts Royaux, c'est-à-dire des arts magiques et ésotériques, n'est plus celle que l'on montrait du doigt pour l'envoyer sur le bûcher, elle est au contraire ce feu sacré qu'elle dispense à ceux qui en ont besoin, elle guérit des maux de l'Amour avec la magie rouge, elle protège du mal et révèle les choses cachées avec la magie blanche tout en ne gardant la magie noire que pour contrer le mal par le mal lui-même.

Ceux qui me lisent déjà depuis plusieurs années savent que je réponds à toutes vos questions, notamment sur les thèmes que j'aborde dans mes articles mais aussi dans le cadre de mon activité professionnelle en qualité de praticienne, disons magicienne puisque cet article donne une tonalité dans ce sens si vous l'avez perçu comme tel. Je reste donc à votre disposition aussi pour toute demande de rituel spécifique à vos besoins, plus précisément dans le domaine de l'Amour (retour d'affection, problèmes de couple, ré-harmonisation et équilibrage énergétique ou amoureux), ceci par téléphone pour un premier contact au 06.75.79.02.91 (numéro direct non surtaxé) ou bien par écrit en passant par mon formulaire de contact sur mon site qui s'ouvre ici en cliquant. Je vous dis à très bientôt et sachez qu'en chaque femme il y a une magicienne qui se cherche ou qui se trouve pour son propre bonheur et celui des hommes!

Maria do Carmo

Étude Gratuite

Articles récents

Hébergé par Overblog