L’envoûtement naturel de l’Arbre de Vie et le secret de l’Amour : une histoire magique

d'après "L'Arbre de Vie" de Gustav Klimt

"L’amour est comme un arbre, il pousse de lui-même et jette profondément ses racines dans tout notre être." Cette magnifique déclaration poétique de Victor Hugo illustre parfaitement une parabole visuelle à plusieurs niveaux de compréhension, littérale et profane à la première lecture mais aussi sacrée et ésotérique au-delà de la simple image. D’une part celle que représente symboliquement l’Arbre avec le sentiment amoureux et l’ensemble de son principe fondamental d’ancrage sensitif et d’épanouissement au fil du temps, c’est ici l’aspect invisible mais connu des racines qui nous maintiennent fortement en nous enserrant, mais aussi cet élan de vie qui fait grandir vers le haut ce sentiment ainsi maintenu à sa base, une vision certes symbolique mais encore profane et simple à aborder. D’autre part, et en une allégorie beaucoup plus ésotérique et même mystique ou profondément gnostique, l’Arbre s’associe plus essentiellement à bien d’autres orientations où l’Amour, comme base d’une initiation plus élevée encore, va expliquer l’ensemble de "l’Être" non plus au niveau du soi mais de l’Humain tout entier pour nous en dévoiler le secret. C’est de cette facette plus hermétique, moins immédiate et plus complexe, dont la magie s’inspire en y puisant sa source à la fois dans l’Humain et la Nature, que l’Amour sera dévoilé dans son sens initial et principiel, pour ne pas dire primordial puisqu’au tout début de l’aventure humaine était un Jardin… Je précise que le discours qui va suivre n’a rien de religieux au sens strict de la terminologie eschatologique traditionnelle mais qu’il se propose de suivre une voie mixte, symbolique, ésotérique et holistique dans ses références, ainsi aucun prosélytisme ostentatoire ne s’en dégagera dans une direction plutôt qu’une autre, ceci dans un but unique d’ouverture et d’éclairage intellectuel.

L’Éden, ce jardin magique en soi issu de la gnose, ce "Paradis perdu" où tout aurait commencé sera notre point de départ, cet Alpha qui nous fera comprendre un futur "point Oméga" cher à Teilhard de Chardin pour en discerner une compréhension plus complète de l’Amour et en déduire le "modus operandi" utile pour chacun dans son quotidien, homme ou femme face à la puissance qui s’en exerce avec parfois cette sensation d’envoûtement, naturelle la plupart du temps ou autrement plus artificielle mais tout aussi efficace de manière rituelle et magique sans en compromettre les valeurs initiales car s’en inspirant normalement avec rigueur et sagesse. Autre nom avec une signification encore plus ciblée, quoi qu’à définir plus en avant, le "Jardin des Délices" apporte ici directement une connotation liée aux plaisirs, à la joie et à la passion, une passion très certainement tournée vers la déité dans un lieu qui s’apparente à un espace hors du temps et dont la Nature ne fait qu’une avec l’humain. Il est important, selon les textes, de voir dans cet "humain" le couple primordial tel qu’il est représenté clairement et nommé distinctement : Adam et Ève.

Un premier couple humain dans un jardin magique (ou qui se distingue du commun), voici déjà un bon commencement pour une bonne histoire, celle que pratiquement toute personne sur le globe connait de par ses traditions, quelles que soient les sensibilités religieuses qui s’y attachent, et même que l’on soit croyant ou non nous avons tous eus connaissance à un moment ou à un autre durant notre vie des Écritures qui en font mention via le récit de la Genèse, texte fondateur de la mythologie biblique, des croyances juives, chrétiennes et musulmanes. La symbolique profonde qui s’en détache apporte à ce couple initial la valeur intrinsèque de toute l’Humanité à ses débuts, de même cet Éden s’apparente au "jardin du monde", une Nature vierge de toute action négative à son encontre, une Nature fleurissante qui attend de ses hôtes, Adam et Ève, qu’ils viennent parfaire l’harmonie du lieu selon les préceptes de la divinité. Hélas, comme nous le savons la suite des évènements ne se déroule pas tout à fait comme il se devrait…

L’Harmonie divine et l’Amour (qui l’est tout autant, du moins au tout début) sont les composantes initiales instaurées dans ce jardin merveilleux, lequel se pare d’un arbre aux fruits délicieux, l’Arbre de Vie qui nourrit et apporte l’immortalité, et d’un autre dont il est strictement interdit d’en goûter les fruits : l’Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal. A ce stade nous savons aussi tous ce qui va se passer : Adam et Ève vont manger le fruit défendu et se voir exclus du jardin d’Éden pour avoir enfreint la volonté divine. Que faut-il en conclure et percevoir au-delà du "simple récit" ? En perdant à tout jamais l’accès au jardin d’Éden l’Humanité perd aussi son immortalité mais d’une certaine façon, via la Connaissance du Bien et du Mal, transmute une partie de l’Amour divin en un amour plus égoïste et humain en projetant la vision de la nudité de l’homme et de la femme, ce qui ne représente rien d’autre que la connaissance de leur sexualité assumée, de leur différence et complémentarité physique. De cet instant, de la perte de l’immortalité, se génère l’amour physique pour la procréation ainsi que l’amour-désir pour le sexe opposé, une double attirance inscrite directement dans leur génome si l’on cherche aussi quelques chromosomes XX ou XY les différenciant. L’homme et la femme se sont reconnus dans leur nudité par le fruit de la connaissance, ils ont inventé à cet instant l’Amour humain, au-delà du Bien en toute acceptation des Maux à venir dont ils n’avaient pas conscience avant leur péché originel.

Ainsi le secret de l’Amour provient des fruits de ces arbres, l’Arbre de Vie étant la contrepartie nécessaire que la Nature a dispensée pour qu’existe aussi l’Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal, deux arbres, deux notions contraires, l’une sans entropie ni dégénérescence (l’immortalité dans un lieu hors du temps et de l’espace connu), l’autre créant l’entropie terrestre, c’est-à-dire la dégradation progressive, la perte de la vitalité par le vieillissement mais avec néanmoins la transmission de la Vie par la découverte de la procréation. L’Amour humain et la sexualité proviennent donc d’une chute originelle, de l’éloignement de l’Amour divin à cause d’un péché originel, de cette faute nait l’Humanité repoussée par son Créateur hors de son jardin céleste sur notre Terre. "Errare humanum est", l’erreur est humaine, mais elle est profondément humaine avec sa propre conscience d’exister de par la Connaissance. Le mythe Prométhéen, de ce feu sacré offert à l’Homme ressemble à s’y méprendre à cette Connaissance du Bien et du Mal, du feu qui aide et du feu qui tue, une allégorie du feu de l’esprit, de celui de la conscience d’être soi et peut-être unique (la génétique nous souligne cette unicité, laquelle s’oppose aussi à… l’Unique). Nos racines, celles de générations d’êtres humains successifs, proviennent symboliquement de la même sève primordiale qui coulait dans les Arbres du jardin d’Éden, le fruit de nos amours en est une preuve, il en est même dans les mots que nous utilisons encore aujourd’hui pour nous le rappeler.

J’espère que ces quelques lignes vous auront inspiré afin de concevoir votre propre pensée féconde sur le sujet, lequel est continuellement débattu par les Hommes depuis la nuit des temps, avec souvent les mêmes avantages et mêmes inconvénients toujours issus de cette Connaissance du Bien et du Mal, deux notions qui s’opposent mais qui restent complémentaires, tout comme la Vie et la Mort, la Paix et la Guerre, l’Amour et la transmission. N’hésitez pas à me joindre pour justement parler d’Amour en cas de problème de couple ou d’information sur les très nombreux rituels amoureux. Je reste à votre disposition pour répondre à vos questions librement dans le cadre de mon activité professionnelle si besoin pour agir avec mon savoir-faire et mes Connaissances ésotériques sur ce sujet complexe et envoûtant. Je vous dis à très bientôt, joignez-moi au 06.75.79.02.91 pour un premier contact, ou bien envoyez-moi un message via mon formulaire qui s’ouvre en cliquant sur ce lien.

Maria do Carmo